Auteur/autrice : Groupe Georges Morel (Page 2 sur 13)

En grève jusqu’à la retraite !

gg-ld.jpgNotre con­di­tion d’existence matérielle com­mune, celle de notre classe sociale, est d’être condamné.e.s au salariat.

Nous sommes obligé.e.s de ven­dre notre force de tra­vail pour avoir un salaire à la fin du mois. Ain­si, les cap­i­tal­istes ne pos­sè­dent pas seule­ment les moyens de pro­duc­tions, ils pos­sè­dent nos vies. Plus nous tra­vail­lons et plus ils s’enrichissent, notre pré­car­ité est la con­séquence de leurs div­i­den­des. Mais il reste une chose qui nous per­met de sup­port­er cette mis­ère : la per­spec­tive du départ à la retraite.

La retraite est une petite goutte de sol­i­dar­ité dans l’océan de mis­ère cap­i­tal­iste. Elle per­met de finir ses jours sans oblig­a­tion de tra­vailler, avec un revenu décent. Cette goutte n’est pas tombée du ciel, elle a été obtenue par la lutte. Aux lende­mains de la sec­onde guerre mon­di­ale, le sys­tème de retraite a été créé, bâti et défendu par des mil­i­tantes et mil­i­tants de la CGT. Mal­gré l’opposition acharnée des par­tis de gou­verne­ment, gaullistes ou social­istes de la SFIO, ces syn­di­cal­istes seul.e.s con­tre tous.te.s ont réus­si à con­quérir ce petit bas­tion de liberté.

Ce bas­tion, aujourd’hui, il est ques­tion de le pul­véris­er, de le réduire à une sim­ple anticham­bre de la mort.

Repoussée de deux ans, incal­cu­la­ble à l’avance, moins bien indexée sur le coût de la vie, ne prenant plus en compte ni la mater­nité ni la péni­bil­ité du tra­vail, tou­jours plus injuste pour les femmes et les pré­caires, rabotée de 25%, voilà quelle gueule va tir­er notre retraite après avoir subi cette réforme. Bilan : les rich­es se payeront une mutuelle, les autres pour­ront à peine se pay­er leurs cercueils.

La retraite était une per­spec­tive qui nous per­me­t­tait d’endurer le pire en se dis­ant « vive­ment la retraite », un com­pro­mis. Main­tenant, alors que la cap­i­tal­isme détru­it l’environnement et que cette réforme détru­it nos per­spec­tives de vie après le salari­at, le pire est devant nous.

Mais si nous n’avons plus de retraite décente, alors nous n’avons plus de raisons décentes d’aller travailler.

Devra-t-on vrai­ment se crev­er au tra­vail sur une planète mourante ?
Non, il est temps de désert­er mas­sive­ment les bureaux et les usines.
Le temps de la grève générale est venu.
Notre syn­di­cal­isme doit rompre avec tout fonc­tion­nement autori­taire et toute négociation.
Notre syn­di­cal­isme doit faire refleurir partout les assem­blées générales, les man­i­fes­ta­tions, les blocages, les occu­pa­tions et toutes autres actions directes néces­saires pour met­tre à bas le cap­i­tal­isme et sauver nos vies.
Notre syn­di­cal­isme doit être anar­chiste, c’est à dire qu’il doit ten­dre à l’abolition de toutes les dom­i­na­tions pas­sant par la néces­saire expro­pri­a­tion des cap­i­tal­istes et la réor­gan­i­sa­tion de la pro­duc­tion dans l’intérêt de tous et toutes.

La per­spec­tive de par­tir à la retraite s’érode ? Celle de la révo­lu­tion se renforce.
Des­ti­tuons Macron et met­tons le cap­i­tal­isme à la retraite.

VIVE LA GRÈVE GÉNÉRALE EXPROPRIATRICE !

Col­lec­tif Alexan­dre Mar­ius Jacob – Groupe Georges Morel de la Fédéra­tion Anar­chiste – CNT Somme – Groupe lycéen Louise Michel

Quelle société lib­er­taire pour 2020 ?

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A force d’être pilon­né par les attaques du patronat, noyé par le flux des médias bour­geois, soumis aux injonc­tions des modes mil­i­tantes et des com­péti­tions élec­toral­istes médiocres, il est dif­fi­cile de décel­er, dans ce chaos ryth­mé par les visions à court terme des chantres du cap­i­tal­isme, un pro­jet poli­tique cohérent. C’est pourquoi LE POING, le jour­nal qui ne prend pas de gants, organ­ise et vous con­vie à une soirée-débat, le ven­dre­di 13 décem­bre à 19h00, salle Mau­rice Hon­este (67 Bd du Cange, Amiens), inti­t­ulée : Quelle société lib­er­taire pour 2020 ?

Rassem­ble­ment con­tre l’islamophobie et pour l’égalité, le same­di 9 novem­bre, 15h à la Mai­son de la Cul­ture d’Amiens

Le 9 novem­bre a Amiens

Nous dirons STOP à l’islamophobie !

Depuis bien trop longtemps, les musul­mans, les musul­manes ain­si que les per­son­nes perçues comme tel-le‑s sont, en France, la cible de dis­cours, d’invectives et de polémiques relayées par cer­tains médias, venant par­fois de « respon­s­ables » poli­tiques, au pre­mier plan desquels le chef de l’État et sa majorité, par­tic­i­pant ain­si à leur stig­ma­ti­sa­tion grandissante.

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Com­mu­niqué — Radio libertaire

Les respon­s­ables d’une émis­sion de Radio lib­er­taire ont dérapé et proféré des pro­pos claire­ment anti­sémites. L’émission a été immé­di­ate­ment sus­pendue. Con­for­mé­ment aux procé­dures habituelles, les respon­s­ables de l’émission ont été con­vo­qués. Un com­mu­niqué défini­tif sera pub­lié à l’issue de cette rencontre.

Com­mu­niqué du Groupe Georges Morel de la Fédéra­tion Anarchiste

Com­mu­niqué : Lubrizol

 

SORTONS LES CROCS CONTRE UN CAPITALISME DE PLUS EN PLUS MEURTRIER !

Nous ne sommes pas dupes des empoi­son­neurs ! Il est temps d’or­gan­is­er une riposte à la mesure des cat­a­stro­phes indus­trielles provo­quées par un cap­i­tal­isme de plus en plus déter­miné dans sa course au prof­it, au détri­ment de la vie et la san­té des pop­u­la­tions pris­es en étau !

Le 26 sep­tem­bre dernier, le site de Lubri­zol de Rouen a pris feu, et a été par­tielle­ment détru­it par un incendie libérant pen­dant vingt-qua­tre heures une colonne de gaz tox­iques dans un ray­on de 35 km de long sur 6 km de large, pour finir sa course dans le Pas-De-Calais

Le groupe Lubri­zol est con­trôlé par un con­glomérat appar­tenant au mil­liar­daire War­ren Buf­fet, troisième for­tune mon­di­ale ; son con­stat : « Entre le monde du tra­vail et celui du cap­i­tal­isme, c’est ce dernier qui a gag­né ! »

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Motion sur le Ser­vice nation­al uni­versel Fédéra­tion anar­chiste 78éme Con­grès (Amiens juin 2019)

NON, le Ser­vice nation­al uni­versel ne passera pas !

Dès leur orig­ine, les États se sont con­stru­its sur la con­sti­tu­tion de forces armées, l’encadrement de leur pop­u­la­tion et le pil­lage des peu­ples environnants.

Depuis 1995, les armées français­es ont été engagées dans 106 OPEX (Opéra­tions extérieures) telles « Ser­val » au Mali et « Barkhane » au Sahel. Mais il y a aus­si les « enne­mis de l’intérieur », et les OPINT (Opéra­tions intérieures) habituent les pop­u­la­tions à côtoy­er régulière­ment des sol­dats armés, par exem­ple avec « Vigipi­rate » et « Sentinelle ».

La « fab­rique du con­sen­te­ment » de l’État com­mence par le lavage des jeunes cerveaux : « La cul­ture de défense et de sécu­rité nationale est inscrite dans le socle com­mun de con­nais­sances et de com­pé­tences que les élèves doivent acquérir pen­dant leur sco­lar­ité à l’école, au col­lège et au lycée », Min­istère de l’Éducation nationale, 2015.

En 2018, Macron promet « un ser­vice nation­al de durée courte, oblig­a­toire et uni­versel encadré par les armées et la Gen­darmerie nationale » et nomme un groupe de tra­vail présidé par le général Menaouine, avec pour objec­tif d’« incul­quer aux jeunes la dis­ci­pline, l’autorité, les pri­or­ités stratégiques de la France », ajoutant que « ce ser­vice nation­al servi­ra en cas de crise à dis­pos­er d’un réser­voir com­plé­men­taire de la Garde nationale ».
Pour rap­pel, le SNU ou sem­blant de SNU était pro­posé par tout l’échiquier poli­tique aux dernières présidentielles.

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Com­mu­niqué : Sou­tien à Yan­nis Youlountas

Le 14 juin 2019

La Fédéra­tion anar­chiste apporte son sou­tien plein et entier à Yan­nis Youloun­tas, lâche­ment agressé par des néo-nazis, dans la nuit de jeu­di à ven­dre­di 145 juin 2019, au Pirée, Grèce.
Même s’il est hors de dan­ger, il a dû pass­er la nuit à l’hôpital. Yan­nis sem­ble avoir été suivi après être sor­ti du cen­tre social auto­géré Favela, alors que la nuit venait de tomber. Il por­tait un tee-shirt au logo de Favela qu’on venait de lui offrir. Par chance les trois agresseurs ont été dérangés par l’arrivée d’un groupe de per­son­nes en prove­nance de la sta­tion de tram voi­sine. Yan­nis a aus­sitôt été emmené aux urgences.
La Fédéra­tion anar­chiste souhaite un prompt rétab­lisse­ment à Yan­nis et réaf­firme son engage­ment antifasciste.
No pasaran !

 

Fédéra­tion Anarchiste

Com­mu­niqué : A quoi joue le gouvernement ?

 

Com­mu­niqué com­mun – Same­di 25 mai à Amiens :

Nassé-e‑s, gazé-e‑s, provo­qué-e‑s, empêché-e‑s de man­i­fester, bru­tale­ment réprimé-e‑s.…
130 man­i­fes­tant-e‑s inter­pel­lé-e‑s par la police !

A quoi joue le gouvernement ?

 

Le bilan des pou­voirs publics sur cette journée de man­i­fes­ta­tion est lourd : un cortège lam­iné sci­em­ment par l’in­ter­ven­tion des CRS, avec de petits groupes de man­i­fes­tant-e‑s désori­en­té-e‑s, qui ten­tent avec dif­fi­culté de fuir par les rues adja­centes. 130 inter­pel­la­tions. Des tirs de LBD. Des blessé-e‑s. Une pluie d’a­mendes de 135 euros pour man­i­fes­ta­tion illicite. Des con­vo­ca­tions au poste de police. Des com­paru­tions immé­di­ates, où des jeunes sont con­damné-e‑s après une par­o­die de procès.

Dès le matin, alors qu’un petit groupe de gilets jaunes, de mil­i­tant-e‑s, mon­tent à la Hotoie les ton­nelles d’un vil­lage asso­ci­atif et mil­i­tant déclaré en Pré­fec­ture, où se dérouleront les débats, dans le calme, la présence poli­cière est totale­ment dis­pro­por­tion­née. Les stands sont fouil­lés, la respon­s­able de la LDH est intimidée par un agent qui la vise de son LBD pour l’empêcher de filmer. Des per­son­nes sont inter­pel­lé-e‑s alors qu’elles rejoignent la Hotoie et sont placé-e‑s en GAV. La police est omniprésente, en con­fronta­tion directe avec des man­i­fes­tant-e‑s, dès le matin. Le ton est donné.

L’après-midi, 2000 man­i­fes­tant-e‑s sont pour­tant présent-e‑s à l’ap­pel des gilets jaunes et d’une série d’or­gan­i­sa­tions syn­di­cales ou poli­tiques. Il-elle‑s seront gazé-e‑s rapi­de­ment. Le par­cours dis­cuté en amont avec les autorités est ren­du impos­si­ble par des bar­rages de police. Place de la gare, alors que toutes les ban­ques sur le cen­tre-ville sont pro­tégées, la Caisse d’É­pargne ne l’est pas ! Le cor­don de CRS qui la « pro­tège » habituelle­ment est en retrait, la livrant à la colère pop­u­laire après plusieurs gaza­ges des man­i­fes­tant-e‑s. “Aux fenêtres autour de cette banque, caméras et appareils pho­tos sont prêts à enregistrer.”

Le cortège sera à nou­veau nassé, rue Jules Barni, et saucis­son­né. Les tirs de LBD vont pleu­voir. Plusieurs man­i­fes­tant-e‑s, totale­ment paci­fiques, sont visé-e‑s, touché-e‑s par des tirs sans aucune rai­son. Des rafles auront lieu dans les groupes de man­i­fes­tant-e‑s désori­en­té-e‑s, qui ten­tent de rejoin­dre la Hotoie, point d’ar­rivée de la manif. Place René Gob­let 80 man­i­fes­tant-e‑s se retrou­vent face a une charge de CRS qui les gazent, les nassent, les hum­i­lient en forçant une par­tie d’en­tre elles-eux à rester allongé-e‑s, face con­tre terre avant d’être emmené-es par petits groupes au com­mis­sari­at pour être ver­bal­isé-es. Les grenades lacry­mogènes ont été lancées en plein milieu d’un parc pour­tant large­ment fréquen­té à cette heure par des familles et des enfants.

Plus loin, place de l’Hô­tel de Ville, nou­veaux jets de grenades lacry­mogènes, sur un manège pour enfant, qui con­tin­ue de tourn­er dans un nuage de gaz.

“Lun­di, au com­mis­sari­at de police, on explique à des jeunes, inter­pel­lés alors qu’il-elles se rendaient seul-e‑s ou à deux au vil­lage asso­ci­atif, et con­vo­qués en audi­tion libre, qu’il leur faut accepter « un stage de citoyen­neté » pour éviter le procès, ou ça va « barder pour eux ». Sans l’avoir com­pris, il-elle‑s vien­nent de sign­er une recon­nais­sance de cul­pa­bil­ité, sans pos­si­bil­ité de recours ! D’autres passent en com­paru­tion immé­di­ate, men­acé-es d’être placé-e‑s en déten­tion pro­vi­soire s’ils-elles deman­dent un report de l’au­di­ence pour pré­par­er leur défense.”

Brigitte Fouré, maire d’Amiens, s’est van­tée dans la presse d’avoir suivi de près la ges­tion de l’or­dre con­join­te­ment avec la pré­fec­ture, elle-même en lien réguli­er avec le min­istère de l’In­térieur… C’est donc très clair : cette répres­sion bru­tale, sans aucun autre but que de ter­roris­er et dia­bolis­er les man­i­fes­tant-e‑s, faite de provo­ca­tions et de vio­lences est de la respon­s­abil­ité non seule­ment de la pré­fec­ture mais aus­si du gouvernement.

Nous n’ac­cep­tons pas cette remise en cause bru­tale du droit de man­i­fester. Réu­nies ce mar­di, nos organ­i­sa­tions ont décidé de mesures pour organ­is­er la défense des vic­times de cette répres­sion, aux­quelles elles assurent tout leur soutien.

Nous deman­dons à être reçu-e‑s sans délai par la pré­fec­ture de la Somme.

 

Alter­na­tive Lib­er­taire, CGT UD 80, CNT-STE 80, Col­lec­tif Alexan­dre Mar­ius Jacob, Ensem­ble 80, FSU 80, Gilets jaunes Réfrac­taires du 80, Groupe Georges Morel de la Fédéra­tion Anar­chiste, LDH, LFI Amiens, POI 80, Sol­idaires 80

 

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Thème original d' Anders Noren - modifié par J.-B. Barilla