Couleur : noire, parfois teintée de rouge lorsqu’elle s’hybride avec Communismus purpurea, jamais jaune.
Classification : décrite pour la première fois en 1840 par Proudhon, on en trouve des traces (sûrement espèce dominante) aux temps pré-historiques. Certains auteurs (Pelloutier,1895) la classe dans la famille des Syndicalacée, bien que cette affirmation reste sujet à débat au sein de la communauté scientifique.
Ecologie : elle se retrouve partout, il est à noter que la variété communardis a surtout été décrite à Paris au pied des barricades (Louise-Michèle et al, 1871). Elle peut s’établir en colonie ou se retrouver isolée (variété individualis). Impossible à désherber (et d’ailleurs pourquoi hein !? ), Monsanto et ses blouses blanches à képi cherchent toujours, pas de roundup là-dessus, ça ne partira pas !
Elle rentre en compétition directe et efficace avec les espèces invasives aux dégâts bien connus que sont Patriarcatis virilis, Capitalis capitalis, et Faschismus autoritaris. C’est donc une espèce à étudier de près pour être utilisée dans le cadre de la restauration d’écosystèmes en (mauvais) état.
Culture populaire : il semblerait que cette plante ait pu inspirer Georges Brassens pour l’écriture de sa chanson « la mauvaise herbe » (1954) :
« Je suis d’ la mauvaise herbe,
Braves gens, braves gens,
Je pousse en liberté
Dans les jardins mal fréquentés ! »
Comestibilité : goût fabuleux, une fois qu’on y a goûté, on ne peut plus s’en passer (!) ; mortelle pour les ennemis de classe.