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Octo­bre 17 : cent ans de lutte con­tre le cap­i­tal­isme et l’op­pres­sion — 07 octo­bre 2017

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Dans le cadre du cen­te­naire de la révo­lu­tion russe d’Oc­to­bre 1917 LE POING et le Groupe Alexan­dre Mar­ius Jacob organ­isent une journée de con­férences et de con­certs afin d’ap­porter un autre point de vue sur l’en­gage­ment du mou­ve­ment lib­er­taire dans ces évènements.

Same­di 07 octo­bre 2017,
à la Salle Valentin Haüy,
91 rue Valentin Haüy, 80000 Amiens.

Ouver­ture des portes à 13h30

PROGRAMMATION* :

A par­tir de 14h00 : Con­férences & discussions

ALEXANDRE SKIRDA, GUILLAUME DAVRANCHE, RENE BERTHIER
& HELENE HERNANDEZ

A par­tir de 21h00 : Concerts

GEIST BIST DU DA ? (ciné-con­cert sur “La Grève” de Sergeï Eisenstein)
RENE BINAME

Tout au long de la journée :

Expo­si­tion de BENOIT DROUART (pein­tures et sculptures).
Tables de presse : Alter­na­tive lib­er­taire, CNT, Fédéra­tion anar­chiste.
Foire aux livres avec libraires indépen­dants (nom­breux livres anciens), Edi­tions Lib­er­talia.
Séri­gra­phie des Edi­tions du mon­stre.

Petite restau­ra­tion.

* La pro­gram­ma­tion est sus­cep­ti­ble de subir de légères modifications.

Con­férences et con­certs antifas­cistes – 22 avril 2017

Same­di 22 avril 2017 à 18h30
à l’Accueil Froid* à Amiens

Pro­gram­ma­tion :

Con­férences et débats de 19h à 21h : Qui sont les gar­di­ens de l’ordre moral et com­ment les combattre ?
L’Action Antifas­ciste d’Amiens invite qua­tre soci­o­logues pour ouvrir les débats.
Con­certs à par­tir de 21h : Soul Addic­tion et mix par Poka On Tas P.

Voir le teas­er

*Evéne­ment asso­ci­atif réservé aux adhérents (adhé­sion : 2 euros)

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PAS DE PROPAGANDE SEXISTE DANS NOS FACS !

Le jeu­di 23 mars 2017, l’U­NI, syn­di­cat uni­ver­si­taire de droite, a organ­isé, à l’U­ni­ver­sité Picardie Jules Verne, une con­férence dont le sujet était la grâce prési­den­tielle accordée à Jacque­line Sauvage par François Hol­lande, fin décem­bre 2016. Les deux inter­venants étaient Hubert Delarue, avo­cat et vice-prési­dent de la com­mu­nauté d’ag­gloméra­tion d’Amiens, en charge de la poli­tique de la ville et Mor­gane Fau­veau, maître de con­férence en droit à l’u­ni­ver­sité de Picardie, vice-prési­dente de l’U­NI et porte-parole pour l’U­NI enseignants.

Le texte présen­tant l’événe­ment annonçait d’emblée la teneur idéologique du pro­pos, l’af­faire Jacque­line Sauvage devenant une «  pas­sion­nante affaire digne d’une série Net­flix » ! Isolée, la for­mule aurait pu rester mal­adroite. Mais l’u­til­i­sa­tion répétée par Hubert Delarue d’ex­pres­sions ouverte­ment sex­istes, du type « bat­tre sa femme comme du bon pain », a trans­for­mé l’é­tude d’un cas pra­tique de droit pénal en une tri­bune poli­tique franche­ment réac­tion­naire. A l’is­sue des exposés cap­tieux des deux pro­fes­sion­nels du droit, ceux-ci ont été inter­pel­lés par une par­tie du pub­lic sur ces déra­pages réitérés. Mor­gane Fau­veau s’est alors empressée de sig­naler que sa présence, en tant que femme, à la tri­bune, garan­tis­sait par essence la respectabil­ité des inten­tions et des com­men­taires de son invité. C’é­tait, s’il en était encore besoin, rajouter une couche à la puan­teur patri­ar­cale rég­nante : l’essen­tial­isme est juste­ment un sys­tème de pen­sée qui jus­ti­fie les oppres­sions faites aux femmes !

Les men­aces de procès en diffama­tion proférées à notre encon­tre lors des échanges avec ces deux per­son­nes ne nous empêcheront pas d’af­firmer que l’échec de la jus­tice n’est pas comme le pré­tend l’U­NI, « la sub­sti­tu­tion d’une morale au droit », mais bien la per­sis­tance des vio­lences con­tre les femmes ! De plus nous rap­pelons, haut et fort, que les idées racistes, sex­istes et réac­tion­naires qu’elles éma­nent de l’U­NI comme du Front Nation­al, n’ont pas leur place à l’u­ni­ver­sité, et que nous les com­bat­trons sans relâche !

Action antifas­ciste Amiens

https://www.facebook.com/actionantifapicardie/

Con­tre le FN à l’UPJV

Lun­di 20 mars 2017, l’As­so­ci­a­tion des étu­di­ants en sci­ence poli­tique de l’U­ni­ver­sité de Picardie Jules Verne organ­i­sait un débat entre les organ­i­sa­tions poli­tiques de jeunesse attachées à dif­férents par­tis poli­tiques. Était invité un jeune cadre du Front Nation­al. Celui-ci est arrivé dynamique­ment entouré par trois moloss­es rasés de près, encos­tumés et arbo­rant un badge en forme de rose bleue.

Vous trou­verez, ci-dessous, le com­mu­niqué de l’Ac­tion antifas­ciste Amiens, qui a mené une action con­tre la présence de tels indi­vidus à l’université.

NON A L’INTRUSION DE L’EXTREME DROITE DANS NOS FACS !

Con­tin­uer la lecture

Chronique de la répres­sion ordinaire

Au print­emps dernier, à Amiens comme ailleurs, jeunes et moins jeunes se sont réveil­lés au son d’une loi Tra­vail injuste et régres­sive. Cam­pus investis en lieu de vie et de débats, man­i­fes­ta­tions fes­tives, nuits debouts sous la pluie. Les amiénois s’organisaient, pen­dant que la colère deve­nait générale.
Mais plus la prise de con­science mon­tait plus les flics suréquipés se mon­traient. Plus nous com­pre­nions que cette loi met­tait en péril toutes les luttes sociales, plus l’intimidation pro­gres­sait. Vous et moi, étions ce vent de con­tes­ta­tions et, vis­i­ble­ment, nous leur avons fait peur.
Pre­mières con­vo­ca­tions aux com­mis­sari­ats : on inter­roge, on cherche la déla­tion. Pre­mières garde-à-vues, c’est l’at­tente devant le com­mis­sari­at pour voir sor­tir nos cama­rades, 12h… 24h … 36h… L’Etat d’Urgence jus­ti­fie la dérai­son. Et comme toute mécanique bien huilée, la pre­mière attaque directe con­tre mou­ve­ment social sème la divi­sion par­mi les man­i­fes­tants. Il nous faut alors réa­gir rapi­de­ment, subir le con­tre­coup. Com­ment tenir devant les con­damna­tions qui pleu­vent ? Les mil­i­tants les plus isolés sont touchés : ils sont sans emploi, sans par­ti, sans syn­di­cat. Sur­sis, prison ferme, amendes… Une quin­zaine de per­son­nes voit leurs avenirs, leurs pro­jets s’effondrer.
Pen­dant ce temps, la Mairie d’Amiens soigne son image : belles rues, belles déco­ra­tions de Noël, invi­ta­tion à accepter un tra­vail pré­caire chez Ama­zon. Mais surtout, elle réclame des dizaines de mil­liers d’euros à des man­i­fes­tants et fait pay­er le droit de se réu­nir aux associations.

Aujourd’hui, à Amiens comme ailleurs, vous et moi sommes pour­chas­sés, assom­més, réduits au silence. Alors que les médias poussent à l’ou­bli, la répres­sion con­tin­ue. Pour une par­tic­i­pa­tion à une man­i­fes­ta­tion à Paris en mai 2016, un cama­rade arrêté et jugé (coupable, pas besoin de le pré­cis­er) attend de savoir à la fin de ce mois de jan­vi­er quelle pri­va­tion de lib­erté, il devra subir. Six mois avec un bracelet sont req­uis par le pro­cureur. Enchain­er un homme, le garder à l’œil, voilà le seul courage de l’Etat.
Les social­istes ont don­né les bases du prochain gou­verne­ment. Encour­ager la coerci­tion et (re)mettre SES citoyens, dans SES cas­es : tra­vailler et se taire. Surtout se taire. Com­ment oser con­tester, juste s’exprimer, quand pour une sim­ple manif., cha­cun risque la prison ? L’enfermement c’est nier qu’on est humain, nier qu’on est égaux.
Le gou­verne­ment s’op­pose au peu­ple, à vous et moi de réagir.

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