Le Comité de relations

Un comité de coor­di­na­tion existe dans le but de faire con­naître les infor­ma­tions, sug­ges­tions, propo­si­tions pou­vant éman­er d’un indi­vidu ou d’un groupe, sans autre droit, pour les cama­rades com­posant ce comité, que celui de n’importe quel autre mil­i­tant de présen­ter propo­si­tions, sug­ges­tions, informations.

La seule déro­ga­tion à cela peut être con­sti­tuée par des ini­tia­tives touchant l’adhésion à un con­grès, car­tel, comité (exem­ples : con­grès anar­chiste inter­na­tion­al, Forces libres de la Paix).

Il va de soi que, dans ces divers organ­ismes, le fond même de notre idéolo­gie ne doit pas être remis en cause et que notre présence ne doit vis­er qu’à des buts pré­cis : oppo­si­tion à la guerre, efforts pour arracher des mil­i­tant-e‑s à la mort, protes­ta­tions con­tre une agres­sion con­tre le peuple.

Le Comité de rela­tions élargi

Il se réu­nit sur con­vo­ca­tion du secré­taire général au moins trois fois par an. L’initiative peut venir du secré­taire général ou d’un comité de rela­tions. L’ordre du jour est élaboré en fonc­tion des deman­des des groupes, liaisons, indi­vidu­el-les, ou com­mis­sions. Ces deman­des touchent tous les sujets con­cer­nant la vie de l’organisation. Le Comité de rela­tions élar­gi est déci­sion­naire quant à la mise en place des cam­pagnes fédérales. Qu’une cam­pagne soit déclarée en con­grès ou par un Comité de Rela­tions Elar­gi, présen­ta­tion des travaux doit être faite en comité de rela­tions élar­gi et/ou dans le bul­letin intérieur.

Secré­taire général

Son rôle est de répar­tir le cour­ri­er et les respon­s­abil­ités entre les dif­férents mem­bres, de veiller à la bonne entente au sein de ce comité, d’assurer la tenue du con­grès selon le vœu du précé­dent, par des rap­ports en temps voulu avec les cama­rades qui en sont chargés.

Secré­taire aux Rela­tions intérieures

Son rôle est d’assurer la cor­re­spon­dance avec les groupes, de les tenir au courant des let­tres des sym­pa­thisants de leurs régions désireux de se join­dre à nous, de dif­fuser les sug­ges­tions intéres­santes, qu’elles éma­nent d’une région, d’un groupe ou d’une indi­vid­u­al­ité, de ren­seign­er le mou­ve­ment dans son entier des pos­si­bil­ités d’actions dont il dis­pose : noms de pro­pa­gan­distes par la parole, leurs sujets de con­férence, leur pos­si­bil­ité de déplace­ment, d’assurer la pro­pa­gande par des cam­pagnes dont les thèmes peu­vent être sug­gérés par d’autres mil­i­tants, comme ils peu­vent éman­er de lui (les groupes en désac­cord avec l’efficacité de celle-ci ont tou­jours la pos­si­bil­ité de ne pas y par­ticiper), de dévelop­per partout où il le peut la Fédéra­tion anar­chiste par la créa­tion de nou­veaux groupes, de présen­ter le bilan, lors de chaque con­grès, de la pro­gres­sion, de la stag­na­tion ou du recul de notre organ­i­sa­tion en raisons des rap­ports des groupes.

Le secré­taire aux RI, lors de la con­sti­tu­tion d’un groupe, pren­dra un con­tact direct avec celui-ci, soit en l’établissant lui-même, soit en déléguant, pour le représen­ter et lui en ren­dre compte, un cama­rade con­nu, habi­tant un lieu géo­graphique proche du nou­veau groupe.

Ces con­tacts, out­re leur car­ac­tère humain, con­stitueront par le dia­logue engagé une mesure de pro­bité intel­lectuelle, tant de la part du groupe pos­tu­lant vis-à-vis de la Fédéra­tion anar­chiste, que de la Fédéra­tion anar­chiste vis-à-vis du groupe postulant.

Secré­taire aux Rela­tions extérieures

Son rôle est d’assurer des con­tacts ami­caux avec des groupe­ments par­al­lèles, sym­pa­thisants ou même sim­ple­ment indépen­dants, faire con­naître dans leur sein notre mou­ve­ment, notre jour­nal, en un mot, nous mon­tr­er à eux sous notre vrai jour, d’envisager des actions com­munes avec eux sur des objec­tifs pré­cis à la faveur de car­tels, d’organismes de liai­son ou sim­ple­ment de cam­pagnes sans lende­main. Un tel effort peut nous per­me­t­tre la dif­fu­sion de notre presse à leurs man­i­fes­ta­tions, l’apposition de nos affich­es dans leurs locaux, le repro­duc­tion de nos com­mu­niqués et de nos arti­cles dans leurs jour­naux, voire notre par­tic­i­pa­tion à leurs meet­ings. Il va sans dire que de tels résul­tats ne peu­vent être obtenus sans réciprocité.

Secré­taire aux Rela­tions internationales

Ses con­tacts s’exercent avec les organ­i­sa­tions anar­chistes de langues étrangères. Il se tient en rap­port avec elles pour tout ce qui con­cerne les événe­ments mon­di­aux et les actions des anar­chistes, et se doc­u­mente sur la mesure dans laque­lle ils ont pu les inspir­er et les impulser. Il ren­seigne les cama­rades de tous les pays sur le cli­mat et l’activité des anar­chistes dans le monde. Il per­met égale­ment d’apporter des infor­ma­tions cor­rec­tives à celles que donne la presse offi­cielle. Enfin, il peut ali­menter la rubrique inter­na­tionale de notre jour­nal, le Monde libertaire.

Secré­taire à la trésorerie

Le tré­sori­er perçoit directe­ment des groupes ou indi­vid­u­al­ités appar­tenant à la Fédéra­tion anar­chiste une coti­sa­tion annuelle min­i­mum (somme fixée volon­taire­ment peu élevée pour per­me­t­tre à tous d’y souscrire et générale­ment la dépasser).

Dans le respect de l’autonomie des groupes, le tré­sori­er n’a pas à con­naître les noms et adress­es des adhérents de chaque groupe, mais sim­ple­ment leur nom­bre, con­fi­ance étant faite au tré­sori­er du groupe qui le déclare.

Le tré­sori­er tient au courant le secré­taire du Bul­letin intérieur de la liste des adhérents (groupes ou indi­vid­u­al­ités) à qui adress­er led­it bul­letin (réservé aux seuls mem­bres de la Fédéra­tion anar­chiste). La tré­sorerie per­met d’assurer les frais de cor­re­spon­dance, les frais de déplace­ments des mem­bres du comité au con­grès, l’adhésion à des car­tels, d’aider éventuelle­ment à la sor­tie d’une affiche, à la prop­a­ga­tion d’une cam­pagne ou au sou­tien de notre journal.

Admin­is­tra­tion

Les admin­is­tra­teurs sont nom­més par le con­grès. Leur rôle est de veiller à la paru­tion régulière du jour­nal et à la bonne marche des œuvres du mou­ve­ment : Monde lib­er­taire, librairie, etc…

Comme tous les autres respon­s­ables nom­més par le con­grès, ils peu­vent s’entourer, pour les aider dans leur tâche, d’un ou plusieurs mil­i­tant-e‑s appointé-e‑s ou non.

Comité de rédaction

Le Comité de rédac­tion a pour fonc­tion d’assurer la rédac­tion régulière du Monde lib­er­taire. Tous les arti­cles soumis à son appré­ci­a­tion, sauf oppo­si­tion de principe motivée de l’un de ses mem­bres, sont pub­liés. Un arti­cle refusé est ren­voyé à son auteur avec les raisons du refus.

Nom­més et révo­ca­bles par le con­grès, les mem­bres du Comité de rédac­tion peu­vent coopter en cours de man­dat, à l’unanimité, un ou plusieurs cama­rades en cas de défec­tion d’un ou plusieurs de ses membres.

Radio lib­er­taire

Le secré­tari­at de Radio lib­er­taire par­ticipe comme les autres secré­tari­ats au Comité de relations.

Qua­tre postes sont étab­lis pour assur­er le bon fonc­tion­nement de la station :

Le secré­taire à la pro­gram­ma­tion : il est respon­s­able de la grille, de l’agencement des pro­grammes, de leur paru­tion dans le Monde lib­er­taire et de la qual­ité des émis­sions. Il se tient en rela­tion avec les dif­férents secré­tari­ats Fédéra­tion anar­chiste pour assur­er le pas­sage des infor­ma­tions et des com­mu­niqués sur Radio libertaire

Le secré­taire aux finances : il est chargé de gér­er le bud­get de la radio et de veiller à l’autofinancement de Radio libertaire

Le secré­taire à la tech­nique et à l’entretien : il est respon­s­able de la main­te­nance du matériel et du stu­dio, présente des prévi­sions d’investissement au secré­taire aux finances

Le secré­taire de l’association : il s’occupe du fonc­tion­nement de l’association “Dif­fu­sion des moyens de com­mu­ni­ca­tion”, garante de Radio lib­er­taire au niveau légal.

Secré­taire à l’Histoire et aux archives

Sa fonc­tion est de rassem­bler, d’archiver dif­férents doc­u­ments (affich­es, brochures, tracts, livres, etc.) ayant trait au mou­ve­ment anar­chiste en général et à la Fédéra­tion anar­chiste en par­ti­c­uli­er, dans le but de sauve­g­arder notre mémoire mil­i­tante. Pour assur­er ces fonc­tions, le secré­taire peut s’entourer de militants.

Secré­taire aux Editions

Son rôle est de con­tribuer à l’édition ou à la réédi­tion de textes par­ti­c­ulière­ment impor­tants pour l’anarchisme et sa pro­pa­gande. Il doit assur­er la pro­mo­tion et la dif­fu­sion des pro­duc­tions des édi­tions du Monde Libertaire.

Fonc­tion­nement du Comité de relations

La lec­ture de ce qui précède indique assez claire­ment l’interpénétration des dif­férents postes, et notam­ment la liai­son qui ne peut cess­er d’exister entre les secré­taires aux Rela­tions intérieures et aux Rela­tions extérieures, cela en con­tact avec le secré­taire à la tré­sorerie, qui règle en fonc­tion de ses pos­si­bil­ités l’envergure et la péri­od­ic­ité des actions à entreprendre.

Ce comité se réu­nit de façon régulière et sur con­vo­ca­tion du secré­taire général.

Chaque secré­taire est respon­s­able de son poste et, par con­séquent, est seul à décider des mesures à pren­dre en ce qui le concerne.

Toute­fois, il ne peut le faire, tant pour des raisons pra­tiques que morales, sans en avoir débat­tu avec tous et sans avoir tenu compte des objec­tions, oppo­si­tions qui peu­vent lui avoir été apportées.

Ain­si, si le tra­vail s’accomplit en équipe, les déci­sions en dernier ressort sont pris­es par les ressor­tis­sants à cha­cun des postes, seuls respon­s­ables devant le con­grès pour ce qui les concerne.

Chaque secré­taire peut s’entourer d’une com­mis­sion de son choix pour l’aider dans sa tache et dont il prend l’entière responsabilité.

Le Bul­letin intérieur

Le Bul­letin intérieur est indépen­dant du Comité de rela­tions, et pour son con­tenu, et pour son finance­ment. Le CR ne peut y exercer un droit quel­conque de cen­sure ou d’interdit. Il est ouvert à tous sans que joue la moin­dre cen­sure de la part de ceux qui en ont la charge.

Tous les arti­cles y ont leur place, sauf ceux qui pour­raient avoir un car­ac­tère de calomnie.

Tout arti­cle refusé par le Comité de rédac­tion du Monde lib­er­taire peut paraître avec cette men­tion dans le BI..

Enfin, le Comité de rela­tions y a recours lui-même pour ses com­mu­niqués aux groupes, ses actions, ses rap­ports d’activité lors de chaque congrès.

Le cha­peau­tage de textes (groupes et indi­vidu­els) ne doit pas exis­ter dans le BI.

Le groupe ges­tion­naire du BI doit atten­dre le numéro suiv­ant pour don­ner sa posi­tion, au même titre que les autres groupes.

Les abon­nements au BI

Lorsque le groupe ges­tion­naire du BI reçoit une demande d’abonnement au BI, il deman­dera la con­for­mité de l’appartenance à l’organisation du deman­deur à la tré­sorerie. Les mêmes con­trôles s’effectueront pour les adhé­sions au tra­vers du groupe, afin que les groupes ne reçoivent pas un nom­bre supérieur de BI au nom­bre adhérents, plus un pour les archives. En cas de démis­sions, la tré­sorerie informe les ges­tion­naires des démis­sions d’individuels ou de groupes. Les secré­taires de groupes sig­naleront directe­ment les démis­sions dans leurs groupes pour rec­ti­fi­er le nom­bre de BI à recevoir.

La paru­tion du BI sera men­su­elle (sauf s’il n’y a pas d’articles).

Sauf impos­si­bil­ité, son siège est fixé en province, tant pour décon­ges­tion­ner la cap­i­tale que pour per­me­t­tre à cet organe une par­faite autonomie.

En cas de défail­lance du groupe respon­s­able, le Secré­taire général peut en con­fi­er pro­vi­soire­ment la tâche à un autre groupe.

Le con­grès

Le con­grès, ouvert aux seuls mem­bres de la Fédéra­tion anar­chiste (sauf invi­ta­tion du Comité de rela­tions), organ­isé par le groupe pro­posé et désigné par le précé­dent con­grès, en liai­son avec le Secré­taire général, a pour objet :

De faire le point de la sit­u­a­tion morale et finan­cière de la Fédéra­tion anar­chiste et de ses œuvres

De débat­tre des motions, propo­si­tions, études, présen­tées par les groupes, indi­vidu­els ou organ­isme de la Fédéra­tion anar­chiste, et d’en tir­er les grandes lignes des cam­pagnes à men­er au cours de l’année, ain­si que les déci­sions néces­saires à la bonne marche de la Fédération.

L’adhésion

L’adhésion à la Fédéra­tion Anar­chiste repose sur deux facteurs :

l’un matériel : le règle­ment des cotisations

l’autre moral : l’acceptation sans réserve des principes énon­cés par la présente déclaration.

Il en résulte que leur remise en cause publique con­siste par là même la rup­ture de l’auteur avec la Fédéra­tion anarchiste.

Les principes de base ne peu­vent être com­plétés ou mod­i­fiés (après propo­si­tion de textes soumis qua­tre mois avant le con­grès) que par l’unanimité de celui-ci, mais sans que puis­sent être remis en cause nos con­cepts indiqués dans les préam­bules : autonomie des groupes et plu­ral­ité des tendances.

Tout mem­bre de la Fédéra­tion Anar­chiste a le droit et non l’obligation d’adhérer à des organ­i­sa­tions cul­turelles, philosophiques, syn­di­cales, paci­fistes, de loisirs de son choix, dans le mesure où ces adhé­sions sont com­pat­i­bles avec l’anarchie.

Cepen­dant, toute lib­erté est lais­sée sur le plan de l’organisation du groupe de men­er avec ces mou­ve­ments des actions communes.

Quiconque souscrit à cette déc­la­ra­tion peut adhér­er à la Fédéra­tion anar­chiste, soit par le canal d’un groupe, soit indi­vidu­elle­ment (en rai­son de son éloigne­ment de tout groupe ou sim­ple­ment parce qu’il désire rester isolé).