Chaque Journée internationale des travailleurs et des travailleuses a la saveur des luttes en cours. Ce 1er mai a le goût très amer du polypropylène des masques chirurgicaux.
L’année qui vient de s’écouler sous la contrainte de l’épidémie de Covid a mis à nu, s’il était encore besoin, les outrances du capitalisme, l’insanité de l’État bourgeois et l’absurdité du système républicain.
Pour préserver la captation par un petit nombre des richesses produites au détriment de l’immense majorité, les Macron, Castex, Véran, Blanquer et autres thuriféraires du système en place ont rivalisé de mensonges crapuleux et ont usé de méthodes liberticides — à défaut d’être efficaces — dans leur gestion de la crise sanitaire et sociale actuelle.
Vautrés sans vergogne dans une loyauté servile au néolibéralisme ainsi que dans la médiocrité et l’arrogance qui en sont inséparables, ces étrons encravatés sont responsables de l’aggravation des conséquences funestes de la pandémie, de la destruction des services publics (notamment hospitaliers !!!), de plans de licenciements massifs, de l’appauvrissement galopant des travailleurs et des travailleuses, ainsi que des étudiants et des étudiantes.
C’est pourquoi, nous qui n’avons que notre force de travail pour survivre, ne devons surtout pas nous contenter d’un « retour à la normale » dont la teinte serait déterminée par les résultats d’un quelconque suffrage républicain !
Pour abattre le capitalisme et l’État bourgeois, et afin de bâtir une société émancipée de toutes les oppressions, basée sur des principes d’entraide, de respect et de solidarité mutuels, nous devons nous unir par-delà les frontières et nous réapproprier les outils de production : l’émancipation de la classe ouvrière doit être l’œuvre des travailleurs eux-mêmes.
CNT-EFI (Emploi Formation Insertion) Nord Pas de Calais Picardie, CNT-STE (Syndicat des Travailleurs de l’Éducation) 80, Collectif libertaire Alexandre Marius Jacob, Groupe Georges Morel de la Fédération anarchiste