Le numéro 22 spécial 1er mai du POING, apériodique libertaire d’Amiens et d’ailleurs, est disponible, ici en pdf.
Bonne lecture.
Le numéro 22 spécial 1er mai du POING, apériodique libertaire d’Amiens et d’ailleurs, est disponible, ici en pdf.
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Il est loin, le temps où les flâneurs avaient la ville pour terrain de jeu et pour seul but l’espoir de l’inattendu ou de la beauté. Les cités, censées être des lieux de vie, sont devenues les vitrines aseptisées d’un modèle normalisant, sécuritaire, où les espaces de consommation envahissent les lieux de rencontre. Les badauds sont contrôlés par les caméras, les pauvres sont repoussés dans les périphéries, et les artistes sont cachés agonisants dans les musées.
Dans la grisaille ambiante certains arrivent à raviver les couleurs du passé. Les souvenirs d’une ville ne sont pas si faciles à effacer. Les pierres ont beau être nettoyées, la pelouse plantée, les temples construits, les marches n’oublient pas le sang versé. Là où débutèrent les premiers combats le 18 mars 1871 de ce qui deviendra la Commune de Paris, a été construite, quatre ans plus tard, une église dite du Sacré-cœur ; rien de moins qu’une insulte à ceux qui s’étaient battus pour leur liberté.
Les militants et militantes du groupe Georges Morel de la Fédération anarchiste n’ont pris connaissance que très récemment d’une partie des critiques émises à son encontre à cause de sa participation au rassemblement contre l’islamophobie et pour l’égalité du 9 novembre 2019. Certaines critiques ont été publiées, anonymement, en commentaires d’un communiqué fédéral au sujet de l’assassinat de Samuel Paty, paru sur le site internet du groupe Ici et maintenant de la Fédération anarchiste (http://ici-et-maintenant.group/index.php?article32). D’autres critiques ont été diffusées par tract (CNT-AIT d’Amiens) ou adressées directement au Secrétariat extérieur de la FA (CNT-AIT de Toulouse).
Chaque Journée internationale des travailleurs et des travailleuses a la saveur des luttes en cours. Ce 1er mai a le goût très amer du polypropylène des masques chirurgicaux.
L’année qui vient de s’écouler sous la contrainte de l’épidémie de Covid a mis à nu, s’il était encore besoin, les outrances du capitalisme, l’insanité de l’État bourgeois et l’absurdité du système républicain.
Pour préserver la captation par un petit nombre des richesses produites au détriment de l’immense majorité, les Macron, Castex, Véran, Blanquer et autres thuriféraires du système en place ont rivalisé de mensonges crapuleux et ont usé de méthodes liberticides — à défaut d’être efficaces — dans leur gestion de la crise sanitaire et sociale actuelle.
Vautrés sans vergogne dans une loyauté servile au néolibéralisme ainsi que dans la médiocrité et l’arrogance qui en sont inséparables, ces étrons encravatés sont responsables de l’aggravation des conséquences funestes de la pandémie, de la destruction des services publics (notamment hospitaliers !!!), de plans de licenciements massifs, de l’appauvrissement galopant des travailleurs et des travailleuses, ainsi que des étudiants et des étudiantes.
C’est pourquoi, nous qui n’avons que notre force de travail pour survivre, ne devons surtout pas nous contenter d’un « retour à la normale » dont la teinte serait déterminée par les résultats d’un quelconque suffrage républicain !
Pour abattre le capitalisme et l’État bourgeois, et afin de bâtir une société émancipée de toutes les oppressions, basée sur des principes d’entraide, de respect et de solidarité mutuels, nous devons nous unir par-delà les frontières et nous réapproprier les outils de production : l’émancipation de la classe ouvrière doit être l’œuvre des travailleurs eux-mêmes.
CNT-EFI (Emploi Formation Insertion) Nord Pas de Calais Picardie, CNT-STE (Syndicat des Travailleurs de l’Éducation) 80, Collectif libertaire Alexandre Marius Jacob, Groupe Georges Morel de la Fédération anarchiste
Communiqué du 11 novembre 2020
Comme chaque année, l’anniversaire de la signature de l’armistice de la première guerre mondiale est l’occasion de se rappeler que la guerre 14–18, la der des ders, ne fut pas la dernière. A chaque crise, le pouvoir donne l’illusion de prendre en compte les aspirations du peuple, il promet que c’est la dernière fois, que ça va changer, et nous voyons bien que ce n’est toujours pas le cas : conflits armés, conflits sociaux et crises sanitaires sont l’actualité.
Maudite soit la guerre, maudit soit le pouvoir.
Le numéro 22 spécial 1er mai du POING, apériodique libertaire d’Amiens et d’ailleurs, est disponible, ici en pdf. Bonne lecture.
A force d’être pilonné par les attaques du patronat, noyé par le flux des médias bourgeois, soumis aux injonctions des modes militantes et des compétitions électoralistes médiocres, il est difficile de déceler, dans ce chaos rythmé par les visions à court terme des chantres du capitalisme, un projet politique cohérent. C’est pourquoi LE POING, le journal qui ne prend pas de gants, organise et vous convie à une soirée-débat, le vendredi 13 décembre à 19h00, salle Maurice Honeste (67 Bd du Cange, Amiens), intitulée : Quelle société libertaire pour 2020 ?
Le 9 novembre a Amiens
Nous dirons STOP à l’islamophobie !
Depuis bien trop longtemps, les musulmans, les musulmanes ainsi que les personnes perçues comme tel-le‑s sont, en France, la cible de discours, d’invectives et de polémiques relayées par certains médias, venant parfois de « responsables » politiques, au premier plan desquels le chef de l’État et sa majorité, participant ainsi à leur stigmatisation grandissante.
Les responsables d’une émission de Radio libertaire ont dérapé et proféré des propos clairement antisémites. L’émission a été immédiatement suspendue. Conformément aux procédures habituelles, les responsables de l’émission ont été convoqués. Un communiqué définitif sera publié à l’issue de cette rencontre.
SORTONS LES CROCS CONTRE UN CAPITALISME DE PLUS EN PLUS MEURTRIER !
Nous ne sommes pas dupes des empoisonneurs ! Il est temps d’organiser une riposte à la mesure des catastrophes industrielles provoquées par un capitalisme de plus en plus déterminé dans sa course au profit, au détriment de la vie et la santé des populations prises en étau !
Le 26 septembre dernier, le site de Lubrizol de Rouen a pris feu, et a été partiellement détruit par un incendie libérant pendant vingt-quatre heures une colonne de gaz toxiques dans un rayon de 35 km de long sur 6 km de large, pour finir sa course dans le Pas-De-Calais
Le groupe Lubrizol est contrôlé par un conglomérat appartenant au milliardaire Warren Buffet, troisième fortune mondiale ; son constat : « Entre le monde du travail et celui du capitalisme, c’est ce dernier qui a gagné ! »
© 2024 Groupe Georges Morel - FA - Amiens
Thème original d' Anders Noren - modifié par J.-B. Barilla