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11 novem­bre : Mau­dite soit la guerre !

Com­mu­niqué du 11 novem­bre 2020

Comme chaque année, l’an­niver­saire de la sig­na­ture de l’armistice de la pre­mière guerre mon­di­ale est l’oc­ca­sion de se rap­pel­er que la guerre 14–18, la der des ders, ne fut pas la dernière. A chaque crise, le pou­voir donne l’il­lu­sion de pren­dre en compte les aspi­ra­tions du peu­ple, il promet que c’est la dernière fois, que ça va chang­er, et nous voyons bien que ce n’est tou­jours pas le cas : con­flits armés, con­flits soci­aux et crises san­i­taires sont l’actualité.

Mau­dite soit la guerre, mau­dit soit le pouvoir.

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ÉTAT RÉGALIEN, ÉTAT MÉDECIN et BIOPOUVOIRS

Nous pub­lions, avec son autori­sa­tion, un texte de Philippe Pel­leti­er, enseignant-chercheur et géo­graphe lib­er­taire, analysant la crise actuelle liée à l’épidémie de Covid-19.

L’origine de la « crise san­i­taire » actuelle du Covid-19 — qui est en réal­ité une « crise » bien plus glob­ale — et son exten­sion don­nent lieu à de nom­breuses analy­ses. Il est évidem­ment ten­tant d’y rechercher une con­fir­ma­tion de ses petites théories. Mais les phénomènes étant par déf­i­ni­tion inédits et pos­si­ble­ment imprévus tels quels — con­traire­ment aux philoso­phies de l’histoire — il faut s’attacher à ce qui se passe réelle­ment, tout en étant con­scient du tour­bil­lon entre le trop et le pas assez d’informations.
Par­mi tous les phénomènes qui car­ac­térisent l’actuelle pandémie, deux doivent plus par­ti­c­ulière­ment attir­er notre atten­tion : l’État (sa nature, son rôle) et les médecins (leur rap­port au poli­tique et à la sci­ence, notam­ment). Ces deux ques­tions parais­sent essen­tielles pour com­pren­dre ce qu’il se passe et ce qu’il risque d’arriver à l’issue de la crise. L’aphorisme de « gou­vern­er, c’est prévoir » ayant fait preuve de son imper­ti­nence dans bien des cas, il n’implique pas que nous, indi­vidu­elle­ment ou col­lec­tive­ment, restions sans réfléchir au présent ou à la suite.

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En grève jusqu’à la retraite !

gg-ld.jpgNotre con­di­tion d’existence matérielle com­mune, celle de notre classe sociale, est d’être condamné.e.s au salariat.

Nous sommes obligé.e.s de ven­dre notre force de tra­vail pour avoir un salaire à la fin du mois. Ain­si, les cap­i­tal­istes ne pos­sè­dent pas seule­ment les moyens de pro­duc­tions, ils pos­sè­dent nos vies. Plus nous tra­vail­lons et plus ils s’enrichissent, notre pré­car­ité est la con­séquence de leurs div­i­den­des. Mais il reste une chose qui nous per­met de sup­port­er cette mis­ère : la per­spec­tive du départ à la retraite.

La retraite est une petite goutte de sol­i­dar­ité dans l’océan de mis­ère cap­i­tal­iste. Elle per­met de finir ses jours sans oblig­a­tion de tra­vailler, avec un revenu décent. Cette goutte n’est pas tombée du ciel, elle a été obtenue par la lutte. Aux lende­mains de la sec­onde guerre mon­di­ale, le sys­tème de retraite a été créé, bâti et défendu par des mil­i­tantes et mil­i­tants de la CGT. Mal­gré l’opposition acharnée des par­tis de gou­verne­ment, gaullistes ou social­istes de la SFIO, ces syn­di­cal­istes seul.e.s con­tre tous.te.s ont réus­si à con­quérir ce petit bas­tion de liberté.

Ce bas­tion, aujourd’hui, il est ques­tion de le pul­véris­er, de le réduire à une sim­ple anticham­bre de la mort.

Repoussée de deux ans, incal­cu­la­ble à l’avance, moins bien indexée sur le coût de la vie, ne prenant plus en compte ni la mater­nité ni la péni­bil­ité du tra­vail, tou­jours plus injuste pour les femmes et les pré­caires, rabotée de 25%, voilà quelle gueule va tir­er notre retraite après avoir subi cette réforme. Bilan : les rich­es se payeront une mutuelle, les autres pour­ront à peine se pay­er leurs cercueils.

La retraite était une per­spec­tive qui nous per­me­t­tait d’endurer le pire en se dis­ant « vive­ment la retraite », un com­pro­mis. Main­tenant, alors que la cap­i­tal­isme détru­it l’environnement et que cette réforme détru­it nos per­spec­tives de vie après le salari­at, le pire est devant nous.

Mais si nous n’avons plus de retraite décente, alors nous n’avons plus de raisons décentes d’aller travailler.

Devra-t-on vrai­ment se crev­er au tra­vail sur une planète mourante ?
Non, il est temps de désert­er mas­sive­ment les bureaux et les usines.
Le temps de la grève générale est venu.
Notre syn­di­cal­isme doit rompre avec tout fonc­tion­nement autori­taire et toute négociation.
Notre syn­di­cal­isme doit faire refleurir partout les assem­blées générales, les man­i­fes­ta­tions, les blocages, les occu­pa­tions et toutes autres actions directes néces­saires pour met­tre à bas le cap­i­tal­isme et sauver nos vies.
Notre syn­di­cal­isme doit être anar­chiste, c’est à dire qu’il doit ten­dre à l’abolition de toutes les dom­i­na­tions pas­sant par la néces­saire expro­pri­a­tion des cap­i­tal­istes et la réor­gan­i­sa­tion de la pro­duc­tion dans l’intérêt de tous et toutes.

La per­spec­tive de par­tir à la retraite s’érode ? Celle de la révo­lu­tion se renforce.
Des­ti­tuons Macron et met­tons le cap­i­tal­isme à la retraite.

VIVE LA GRÈVE GÉNÉRALE EXPROPRIATRICE !

Col­lec­tif Alexan­dre Mar­ius Jacob – Groupe Georges Morel de la Fédéra­tion Anar­chiste – CNT Somme – Groupe lycéen Louise Michel

Quelle société lib­er­taire pour 2020 ?

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A force d’être pilon­né par les attaques du patronat, noyé par le flux des médias bour­geois, soumis aux injonc­tions des modes mil­i­tantes et des com­péti­tions élec­toral­istes médiocres, il est dif­fi­cile de décel­er, dans ce chaos ryth­mé par les visions à court terme des chantres du cap­i­tal­isme, un pro­jet poli­tique cohérent. C’est pourquoi LE POING, le jour­nal qui ne prend pas de gants, organ­ise et vous con­vie à une soirée-débat, le ven­dre­di 13 décem­bre à 19h00, salle Mau­rice Hon­este (67 Bd du Cange, Amiens), inti­t­ulée : Quelle société lib­er­taire pour 2020 ?

Rassem­ble­ment con­tre l’islamophobie et pour l’égalité, le same­di 9 novem­bre, 15h à la Mai­son de la Cul­ture d’Amiens

Le 9 novem­bre a Amiens

Nous dirons STOP à l’islamophobie !

Depuis bien trop longtemps, les musul­mans, les musul­manes ain­si que les per­son­nes perçues comme tel-le‑s sont, en France, la cible de dis­cours, d’invectives et de polémiques relayées par cer­tains médias, venant par­fois de « respon­s­ables » poli­tiques, au pre­mier plan desquels le chef de l’État et sa majorité, par­tic­i­pant ain­si à leur stig­ma­ti­sa­tion grandissante.

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Com­mu­niqué — Radio libertaire

Les respon­s­ables d’une émis­sion de Radio lib­er­taire ont dérapé et proféré des pro­pos claire­ment anti­sémites. L’émission a été immé­di­ate­ment sus­pendue. Con­for­mé­ment aux procé­dures habituelles, les respon­s­ables de l’émission ont été con­vo­qués. Un com­mu­niqué défini­tif sera pub­lié à l’issue de cette rencontre.

Com­mu­niqué du Groupe Georges Morel de la Fédéra­tion Anarchiste

Com­mu­niqué : Lubrizol

 

SORTONS LES CROCS CONTRE UN CAPITALISME DE PLUS EN PLUS MEURTRIER !

Nous ne sommes pas dupes des empoi­son­neurs ! Il est temps d’or­gan­is­er une riposte à la mesure des cat­a­stro­phes indus­trielles provo­quées par un cap­i­tal­isme de plus en plus déter­miné dans sa course au prof­it, au détri­ment de la vie et la san­té des pop­u­la­tions pris­es en étau !

Le 26 sep­tem­bre dernier, le site de Lubri­zol de Rouen a pris feu, et a été par­tielle­ment détru­it par un incendie libérant pen­dant vingt-qua­tre heures une colonne de gaz tox­iques dans un ray­on de 35 km de long sur 6 km de large, pour finir sa course dans le Pas-De-Calais

Le groupe Lubri­zol est con­trôlé par un con­glomérat appar­tenant au mil­liar­daire War­ren Buf­fet, troisième for­tune mon­di­ale ; son con­stat : « Entre le monde du tra­vail et celui du cap­i­tal­isme, c’est ce dernier qui a gag­né ! »

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Motion sur le Ser­vice nation­al uni­versel Fédéra­tion anar­chiste 78éme Con­grès (Amiens juin 2019)

NON, le Ser­vice nation­al uni­versel ne passera pas !

Dès leur orig­ine, les États se sont con­stru­its sur la con­sti­tu­tion de forces armées, l’encadrement de leur pop­u­la­tion et le pil­lage des peu­ples environnants.

Depuis 1995, les armées français­es ont été engagées dans 106 OPEX (Opéra­tions extérieures) telles « Ser­val » au Mali et « Barkhane » au Sahel. Mais il y a aus­si les « enne­mis de l’intérieur », et les OPINT (Opéra­tions intérieures) habituent les pop­u­la­tions à côtoy­er régulière­ment des sol­dats armés, par exem­ple avec « Vigipi­rate » et « Sentinelle ».

La « fab­rique du con­sen­te­ment » de l’État com­mence par le lavage des jeunes cerveaux : « La cul­ture de défense et de sécu­rité nationale est inscrite dans le socle com­mun de con­nais­sances et de com­pé­tences que les élèves doivent acquérir pen­dant leur sco­lar­ité à l’école, au col­lège et au lycée », Min­istère de l’Éducation nationale, 2015.

En 2018, Macron promet « un ser­vice nation­al de durée courte, oblig­a­toire et uni­versel encadré par les armées et la Gen­darmerie nationale » et nomme un groupe de tra­vail présidé par le général Menaouine, avec pour objec­tif d’« incul­quer aux jeunes la dis­ci­pline, l’autorité, les pri­or­ités stratégiques de la France », ajoutant que « ce ser­vice nation­al servi­ra en cas de crise à dis­pos­er d’un réser­voir com­plé­men­taire de la Garde nationale ».
Pour rap­pel, le SNU ou sem­blant de SNU était pro­posé par tout l’échiquier poli­tique aux dernières présidentielles.

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Thème original d' Anders Noren - modifié par J.-B. Barilla